« L’avenir appartient aux audacieux ! »

Un paysan japonais qui avait trois fils, vient trouver son seigneur pour lui soumettre une proposition.  » Mes trois fils, nés le même jour, sont de très bons travailleurs, mais ils mangent beaucoup en conséquence de leur travail. Ce qui fait qu’avec mon épouse nous avons pensé qu’il serait souhaitable qu’ils viennent travailler directement à votre service. De cette façon, je pourrai toujours produire suffisamment pour vous payer votre impôt sans augmenter nos dépenses familiales.  »

Le seigneur accepte et les affecte tout trois dans le secteur économique de son cheptel, avec le même salaire. 3 ans plus tard, Yujin gagne 10.000 yens par mois, Shinichi 20.000 yens, et Yasuhiro 40.000 yens.

Leur père, apprenant cela, décide d’aller voir le seigneur, leur employeur, pour lui exprimer sa surprise et avoir un éclaircissement de la situation. Le Seigneur lui dit : »Je n’ai rien à t’expliquer, tu vas voir par toi-même. »

Après avoir dissimulé le paysan derrière un paravent, il fait venir Yujin dans son bureau et lui demande : « Yujin, j’ai entendu dire que les Importateurs d’Extrême Orient viennent de faire venir un cargo rempli d’importations japonaises. Pourrais-tu faire un saut au port et obtenir un inventaire de la marchandise ? »

3 minutes plus tard, Yujin est de retour au bureau : « Le cargo est rempli de 1.000 rouleaux de soie et cent mètres cubes de bois de construction, je viens juste de l’apprendre en croisant un membre de l’équipage ».

Le Seigneur convoque ensuite Shinichi, le frère à 20.000 Yens par mois, et lui fait la même demande. Une heure plus tard, Shinichi était dans le bureau avec un relevé du chargement : 1.000 rouleaux de soie, 50.000 nécessaires à calligraphie, cent mètres cubes de bois de construction et 10.000 plateaux de bambou peints à la main.

Le Seigneur convoque alors Yasuhiro et lui demande la même chose qu’à ses frères. Il revient bien après la sortie des bureaux, et rapporte : « Le cargo contenait 1.000 rouleaux de soie » explique-t-il. « Ils en voulaient 6000 yens le rouleau, j’ai donc pris une option d’achat de 2 jours sur la totalité du lot. J’ai contacté notre couturier en lui offrant le lot à 7500 yens le rouleau. Il doit me confirmer sa commande demain. Il y avait aussi 50.000 nécessaires à calligraphie que j’ai vendu tout de suite avec un profit de 80 yens sur chacun – transport à la charge du preneur. Il y avait encore cent mètres cubes de planches de bois pour la construction. J’ai acquis le lot pour 10 000 yens et l’ai revendu à notre menuisier pour 12 500 yens. Il y avait enfin 10.000 plateaux de bambous peints à la main, mais leur qualité était médiocre et je n’en ai donc rien fait. »

Lorsque Yasuhiro quitte le bureau, le Seigneur sourit et dit au vieux paysan, père de ses trois garçons,: « Tu as sans doute remarqué que Yujin ne fait pas ce qu’on lui demande, Shinichi ne fait que ce qu’on lui demande, mais que Yasuhiro en fait plus sans qu’on ait besoin de lui demander.

A vous de choisir si vous voulez être un « Yujin », un « Shinichi » ou un « Yasuhiro »

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